Pages

Bienvenue dans les coulisses de la communication

Journalistes, agences, pros de la communication, étudiants

ou tout simplement néophytes intéressés par ce sujet, ce blog est aussi le

vôtre. Il s'agit des coulisses de la communication que vous connaissez ou

découvrirez. Questions, sujets épineux, scoops, infos ou braisntormings,

n'hésitez pas à commenter et à proposer des sujets... nourissons nous des

expériences de tous...







lundi 10 mai 2010

JOB


Je Cherche un consultant senior high-tech pour petite agence bien implantée sur le secteur des NTICS (clients prestigieux). Très bonne connaissance du marché IT(sécurité informatique notamment), de la presse papier, on line, TV et radio est indispensable. Le candidat(e) devra connaître les rouages des médias « chauds » TV/radio et bénéficier si possible de contacts établis. Anglais indispensable. CV + lettre à inovel@yahoo.fr

lundi 3 mai 2010

Mais quelle est donc cette mauvaise ambiance dans les agences?


Je vois de plus en plus de consultant(e)s malheureux(ses)dans les agences de communication. C'est comme si chacun "subissait" un état malsain qui ne tire pas vers le haut ni ne donne l'envie de se surpasser. Dommage!

L'agence est pourtant un lieu de business où il existe une véritable émulation. On y apprend beaucoup, vite et bien, au contact des autres, en s'enrichissant des différentes expériences multi-sectorelles et en apprenant une foultitude ce choses au contact de clients venant de tous azimuts. J'ai adoré travaillé dans les agences où il faisait bon vivre et où les collaborateurs devenaient de véritables "ami(es)", des compagnons de tous les jours.

Pour avoir moi même vécu la sur-pression, le harcèlement, la concurrence agressive, la mauvaise foi ... et pour avoir frôlé le burn out, je me rends compte que malheureusement les victimes sont de plus en plus nombreuses. Un mal être, une ambiance de plomb, semble majoritairement régner au sein des agences, petites ou grandes.
Mais que se passe t-il?

La petite agence
L'ambiance "petite" agence a toujours été très familiale, avec cette notion d'affect incontournable et ses bons et mauvais côtés.
Quand Boss est de mauvaise humeur, tout le monde en bénéficie! Quand on gagne un budget, tout le monde est content et on sort facilement la bouteille de champ' le vendredi soir.
Il y existe une proximité parfois agréable, parfois pesante. On vit au rythme des budgets, des humeurs des clients, des problèmes persos ou non de chacun.
C'est agréable, c'est un peu un cocon.
Il y a aussi les codes à comprendre dès le début. L'ancienneté a souvent tendance à faire loi. Les plus anciens détiennent "le savoir", s'estiment plus proches de Boss et font vite comprendre qu'il ne faut pas les embêter, eux.
Il fait y faire sa place, montrer avec subtilité et assurance qu'on n'est pas venu là pour leur piquer leur job mais pour être "part of the team". Nuance.
Celui ou celle qui arrive avec une fonction de manager au milieu de cette famille bien composée et où chacun à sa place bien définie doit faire preuve de diplomatie tout en s'imposant manifestement. La manoeuvre doit être rapide et ferme, prendre ses marques doit se faire dès le début, quelles que soient les médisances qui se bafouillent en coulisse à ce sujet.
Le couperet du budget perdu est bel et bien la pire source de mal être de la petite agence. La santé de la structure est sans cesse remise en cause et c'est la principale source de tensions. On vit au rythme des gains/pertes de clients. Du coup, les équipes n'ont même plus le temps d'imaginer comment elles vont glisser une peau de banane au voisin... c'est le côté gagnant de la chose.

La grosse agence
Arme de guerre, machine ultra hiérarchisée, l'agence possède des troupes de combat équipées qui, au-delà de leurs tâches quotidiennes, ne manquent pas de mener leur gueguerre interne. C'est de bonne guerre! lol!
La gestion du client est une chose. Là où l'on bosse le plus, c'est pour sauver sa peau. Et balancer du mail pour lécher les bottes à Boss ou déchirer son plus proche concurrent interne prend du temps. Savoir de quel côté se positionner, quand retourner sa veste, à quel moment intervenir ou se taire, tout cela prend du temps. Entre 2 recos, 1 gros reporting et 3 contacts clients il y a l'INTERNE. Déjouer les manipulations c'est dur et ça mine à la longue (certains trouvent ça marrant ils en ont même fait leur spécialité).
Il faut rassurer Boss pour avoir la paix et recueillir rapidement sa protection et sa bienveillance, en lui donnant des informations (mais pas trop) car il convient de garder la main sur ses dossiers et son relationnel.
Une fois Boss in the pocket (et ça peut ne pas durer, méfiance!)il faut s'attaquer aux filiales - pour les agences étrangères (UK, Allemagne, US... sont les pays à targeter en premier). Il faut faire savoir que l'on bosse et que l'on est un pro avec de super résultats. A distance, la plantade est plus facile à planquer avec 2/3 jolis mots baragouinnés en anglais et au mieux ça passe sous silence sans que personne ne s'en aperçoive.
En interne, la tâche est plus difficile. Naviguer en eaux troubles n'est pas inné, c'est un véritable apprentissage. Avantage aux plus anciens, certes, quoique des petits jeunes apprennent très, très vite (on en a vu plus d'une se faire piquer son job par le stagiaire ayant fourni un travail assidu - et beaucoup de zèle- pendant un congé maternité).
L'ambiance est donc rude. Ici ce n'est pas la perte d'un client qui est le plus difficile à vivre. Ça fait partie de la vie de l'agence et ça passe toujours mieux qu'au sein d'une petite structure. En agence, on remettra rarement vos capacités professionnelles en cause, dans une petite agence, on vous la jouera perso.
Non, ici le plus difficile est de déjouer les jalousies, de garder la tête haute, sa dignité et son intégrité. Vous décevez sur une opération? soit, on vous en veut et on vous attend au bout du tournant après vous avoir réprimandé au cours d'une réunion en one to one. Vous êtes trop bon ? vous êtes dangereux et on vous attend aussi au bout du tournant.
Une fois que l'on a intégré ces lois, autant tenter d'éviter les pièges.
Une chose m'a toujours surprise, c'est la capacité ENORME à MENTIR. Les agences vivent dans le mensonge ou le non-dit. Quand un consultant s'en va, on ne le dit JAMAIS. Ni en interne, ni au client. Et pourtant, ça éviterait pas mal de comportements gênants ou de décisions inadéquates.

Bref, la vie en agence n'est pas un long fleuve tranquille. Je vous laisse raconter vos propres expériences.
Et moi je doit être quelque part masochiste, puisqu'à chaque fois, j'y retourne!

dimanche 2 mai 2010

RP? Banco! on gratte, on gagne illico...


La crise oblige, nous avons assisté à des débordements au-delà du réel. Certaines agences ont laissé libre cours à leur imagination pour récupérer "du client".

Tout a été bon pour sortir du lot. On a eu droit à "vos campagnes de RP à partir de 15 euros" (si, si!). Pour moi, c'est comme si la valeur ajoutée du conseil, le jus de cerveau, la réflexion de profs sont relégués à un bien de consommation que l'on passe au scanner à la caisse du supermarché. 150 euros, qui dit mieux?

On a vu aussi des concours pour faire découvrir aux TPE/PME l'intérêt des relations presse. Le bonus pour le gagnant? la possibilité de tester gratuitement les relations presse pendant quatre mois ... (si, si!)

La foire au grand n'importe quoi, la braderie des RP, la foire à tout de la com'.... je crains malheureusement que notre métier ne sorte pas "grandi" de cette crise puisque de soit-disant pros se sont amusé à sacrifier la com' sur la place publique.

A présent qu'une amélioration des budgets et des embauches laisse entrevoir une sortie de crise progressive, je ne vois pas pourquoi des entreprise à qui on a a déroulé le tapis rouge pour 2 francs 6 sous, à qui on a proposé des montagnes d'opérations pour un package battant toute concurrence accepteraient de payer plus cher des prestations qu'ils ont négocié au plus bas prix.

Heureusement que la plupart des agences dignes de ce nom ont gardé la tête haute et n'ont pas cédé à la tentation du low cost voire de la braderie à -70%.
Non, nous ne sommes pas la serpillère du marketing! mais à présent, il va falloir essuyer toutes les bétises des brocanteurs des RP...

jeudi 22 avril 2010

Le blog où l'on va chercher les bonnes idées...http://id-rp.blogspot.com/


On va piquer les bonnes idées mode, beauté, restaus, etc... dans le blog d'Isabelle Weill
http://id-rp.blogspot.com/

jeudi 15 avril 2010

TEXT 100 prêche l'e-reputation des marques


Je me suis rendue à une table ronde sur l'e-reputation des marques.

A l'origine de cette initiative : l'excellente agence Text 100, qui réunissait un panel d'experts dans le domaine :
- Tristan Nitot - CEO de Mozilla Europe,
- Carlos Diaz - CEO de Bluekiwi, éditeur de "social softwares"
- le "Grand" Gilles Klein - journaliste et bloggeur que l'on ne présente plus (que j'estime être à ce jour l'un des seuls spécialistes à savoir faire la part des choses entre le on et le off-line, qui reste pragmatique et qui ne s'envole pas dans les délires du web 2.0 et qui trouve toujours les mots justes. Et son franc-parler me rappelle un peu quelqu'un),
- Antony Poncier - expert en e-reputation et consultant en stratégie des organisations et qui a récemment publié un livre blanc sur ce sujet,
Cécile Missildine, General Manager de Text 100 animait cette joyeuse réunion.

Entre café et succulents pancakes, l'assemblée a planché sur le sujet "quel est l'élément fondamental d'une marque en ligne"?

Selon Carlos Diaz, il existe 4 étapes fondamentales :
- COMPRENDRE qu'une véritable révolution du marketing a eu lieu. Ca, je pense que les entreprises l'on bien compris mais ce n'est pas certain qu'elles aient toutes osées se plonger à corps perdu dans des opérations d'e-reputation. Un site web? Bien sur!!! Des opérations auprès des cibles on line?.... bof... on a la trouille et on ne connaît pas le ROI...
Il a raison lorsqu'il dit que les fameuses "cibles" auprès desquels les spécialistes du marketing ont l'habitude de "pousser" les messages ne veulent plus rien dire et ne sont plus les mêmes. Sur la toile, les données changent du tout au tout. Or, la marque, pour construire sa réputation sur le web doit entrer en contact quasi personnalisé avec les individus. Et pour ce faire, il faut switcher culturelement parlant.
Carlos Diaz conseille à la marque d'ENTRETENIR des conversations en toute toute transparence avec ses clients, en mettant en place des stratégies spécifiques de social CRM.
Les consommateurs sont déjà sur Facebook, sur Twitter où ils parlent des produits. Soit la marque subit, soit elle participe. Selon lui, 90% des entreprises se situent dans une phase pré-sociale. Elles adressent encore à leurs "cibles" des newsletters qui spécifient "please no reply". C'est un crime : c'est comme si l'on disait aux consommateurs "taisez vous, la marque parle"!

La phase de CONNEXION s'identifie à l'apprentissage de la culture des médias sociaux : Les YouTube, FB, Twitter & Co. A ce stade, les entreprises doivent accepter la culture du "fail management" : accepter de ne pas être parfait, accepter que l'on puisse parler de manière négative de sa marque sur le web 2.0 sans pouvoir contrôler cela.
On peut orienter les conversations mais accepter de ne pas avoir la main mise sur tout.

La phase d'ENGAGEMENT implique d'avoir un réel objectif : les entreprises ne doivent pas se contenter d'avoir un compte Twitter ou FaceBook, elles doivent le faire vivre...

La phase du SOCIAL ADVANTAGE utilise les conversations du Net pour les "remonter" en interne et les transformer en de réelles actions Business. Je m'explique : remonter les informations par ex: sur des produits, des benchmarks, des commentaires afin de transformer ces commentaires en actions ciblées et qui font du sens.

LA QUESTION DU BON ET DU MAUVAIS BUZZ A BIEN EVIDEMMENT ETE SOULEVEE.

Y a t-il du mauvais buzz? Il est nécessaire de faire la différence entre le mauvais buzz et l'impact. Mais entre nous, si un client se retrouve avec un article délirant sur un site influent (je me rappelle d'une souris sans fil qu'un bloggeur influent s'était amusé à mettre dans un toaster et à la prendre en photo dans différentes situations burlesques). Je ne crois pas que mon client ait éclaté de rire et qu'il nous ait donné la médaille d'honneur pour ça. Après, je pense que la meilleur attitude était.... de se taire... mais au moins on s'en rappelle et n'est-ce pas le meilleur impact sur le Web?
Selon les participants, si l'on répond à l'instanté au mauvais buzz, que l'on accepte la critique, il est facilement gérable. La mauvaise technique est d'"interdire" car de la sorte, le mauvais buzz non seulement se propage, s'amplifie mais il ne cesse de s'empirer.

Or, quels que soient les opinions et les messages générés, lorsque les utilisateurs commencent à s'approprier la marque sur le web 2.0, c'est la meilleur chose qui puisse arriver à l'entreprise.

LA GESTION DE L'E-REPUTATION? quels sont les critères pour gérer une potentielle "crise"?
- veiller
- se poser les bonne questions : une rumeur "monte"? penser en amont comment la gérer et comment y répondre.
La recommandation est de "veiller" et d'appréhender ce que l'on dit sur la marque. Ensuite, il faut se positionner; si l'entreprise ne le fait pas, les autres marques concurrentes le feront et ce sera... trop tard!

LES ESPACES D'EXPRESSION
L'un des points clé de cette réunion : l'ouverture d'espaces d'expression.
Les experts suggèrent d'ouvrir des "espaces d'oxygène" en interne et en externe.
Les gens veulent converser, exprimer leurs opinions vis à vis d'un produit, d'une entreprise, d'une situation, d'une info... S'ils ne trouvent pas d'espaces d'expressions, il les trouveront seuls et cela peut-être "dommage" de rater cette occasion de les laisser s'exprimer. Ces espaces conversationnels publics sont donc nécessaires. Interactifs, ils permettent aux consommateurs de respirer, d'échanger, et cela dans un univers sécurisé.
ET ce n'est ni Twitter ni Facebook qui peuvent oeuvrer en la matière...

En résumé : Dialogue, authenticité, engagement envers le "social CRM", telles sont les règles de l'e-reputation.

J'adhère en partie à ces nouvelles stratégies. On doit faire avec le web et le marketing doit se modeler aux nouveaux comportements de ses cibles. Soit. Mais je n'ai pas trouvé de réponse à ma question : "comment vais-je justifier auprès d'un client encore peu "chaud" envers le web 2.0 des dépenses de communication liées à la mise en place de ces dispositifs?" le ROI est difficilement défendable ou mesurable en termes d'Euros ou de Dollars....je lui dirai donc : si vous ne faites rien, vous ne savez pas ce que vous perdez? Si vous vouliez avoir les mêmes résultats avec des outils "classiques " et le nombre de contacts potentiels touchés combien cela vous coûterait-il???
Ce que j'ai compris de ces échanges c'est que l'entreprise (ou la marque) doit définir un objectif business dès le départ : veut-on adresser une cible spécifique? avoir des retours produits? etc.... et là, c'est à eux de bosser!!!

mercredi 7 avril 2010

Qu'est devenu(e) l'attaché(e) de presse? La bonne/La mauvaise


Lorsque j'ai commencé ma carrière il y a maintenant "quelques" années, j'étais Attachée de Presse. Attachée de Presse et fière de l'être. Et toujours aujourd'hui. Le métier était plus "facile" :
- une armada de publications en tous genres et des espaces rédactionnels importants,
- des budgets "normaux" qui permettaient de travailler dans de bonnes conditions et de mettre en place des opérations dignes de ce nom,
- des objectifs de résultats raisonnables (même si la déontologie veut qu'il y ait une obligation de moyens et pas d'obligation de résultats, mais on n'a jamais uniquement communiqué pour se faire plaisir!),
- des journalistes avec plus de temps, moins de stress et plus heureux...

Kakou est passé par là et à singé une attachée de presse détestable avec sa mini-jupe et ses petits fours, une attachée de presse digne du cliché qui fait ricaner les foules. Et c'était bien là le problème : des attachées de presse de la sorte j'en ai vu AUSSI. Mais ça ne voulait pas dire qu'elles étaient mauvaises. C'était juste une façon de travailler "à l'ancienne".

Faisons fi de ce temps révolu. Les crises économiques sont passées par là, les publications ont dégringolé, les journalistes font comme ils peuvent pour donner le peu d'infos intéressantes qu'ils parviennent à obtenir dans un minimum de place et un minimum de temps (parce que les plans sociaux sont aussi passés par là et le journaliste fait le travail de 3).

Bref : le journaliste ne fait plus, à son grand damne, un travail d'investigation, il fait au mieux un survol de l'information. Son métier à changé et celui de l'attachée de presse aussi. D'ailleurs elle a changé de nom. Il/elle n'est plus attaché(e) de presse (car je connais d'excellents attachés de presse hommes) mais CONSULTANT(E), CHARGE (E) DE BUDGETS, RESPONSABLE DES RELATIONS MEDIAS, voire PR MANAGER pour faire plus chic.
Comme le journaliste, il/elle est au service du marketing des entreprises même si il/elle s'en défend bien (comme le journaliste) de ne donner que des infos à tendance commerciale. Comme le journaliste, il/elle n'a pas forcément le choix pour divers raisons hiérarchiques, économiques etc...

Au-delà de toutes ces obligations et nous traiterons dans un autre chapitre ceux/celles qui se sont envolé(es) vers d'autres cieux, notamment ceux du web 2.0, de l'influence horizontale, de la communication numérique only, des réseaux sociaux, les fameux community manager & co qui exercent là un tout autre métier.

En ce qui me concerne, j'adhère au mix PR : du traditionnel + du web = la bonne équation.

Passons au chapitre : la bonne et la mauvaise attachée de presse. Qui est elle?

Récemment, j'organisais pour une agence une table ronde journalistes influents, amicalement venus pour échanger des "bonnes et des mauvaises pratiques de RP". L'objectif était d'évaluer leurs nouveaux besoin pour les servir au mieux et faire évoluer botre métier. Pourquoi sont ils venus? j'en étais rouge de timidité mais ils m'ont répondu "cela fait tellement longtemps que l'on travaille avec toi, que tu es fiable et que tu nous apporte la bonne information au bon moment"...
La réponse est en partie là :
- la bonne attachée de presse connaît ses interlocuteurs parce qu'elle est sortie de derrière son écran de PC pour faire l'effort d'aller rencontrer les journalistes de visu (aujourd'hui c'est quasi impensable!). J'ai souvent donné à mes équipes des objectifs quantitatifs de rencontres informelles avec les jorunalistes : "sortez, allez les voir, connaissez-les, là est la clé!!!" Il m'est insupportable de penser qu'on puisse communiquer ad-vitam aeternam à travers un écran sans en savoir plus sur la personne et ses attentes.
- elle ne "pourrit" pas la boite mail de ses petits journalistes. Elle n'envoit des informations que lorsqu'elle a de la matière à communiquer. Du contenu, du vrai !
- elle sait de quoi elle parle quand le journaliste prend la peine d'appeler pour avoir plus d'infos
- elle rédige des communiqués clairs et adaptés aux nouveaux impératifs des journalistes papier et surtout web : des infos courtes, concises, justifiées et validées
- elle n'invite pas le journaliste toutes les semaines à venir rencontrer un VP étranger venu prêcher la bonne parole (et surtout venu profiter des beaux jours à Paris mais il faut bien justifier le déplacement)

Cette liste est loin d'être exhaustive, il me faudrait des pages entières pour citer les bonnes et le mauvaises pratiques de travail de l'attachée de presse.

Ce qui me fait hérisser les cheveux sur la tête, c'est lorsque des amis journalistes me font part de pratiques délirantes. L'un d'entre eux, excédé de recevoir des informations chaque semaine qui ne correspondaient pas DU TOUT à son secteur d'intervention, a appelé l'agence pour demander que l'on cesse de le spamer. On lui a répondu "si vous croyez qu'on a le temps de vérifier les listes de presse!". Ou cet autre qui appelle une chargée de budgets, sensée s'occuper d'un budget high-tech et qui ne sait pas ce qu'est "une application". Un autre me confiait qu'il avait reçu un communiqué de presse tellement mal écrit qu'il n'y comprend rien et qu'il appelle l'agence. "Mais votre produit, c'est du logiciel ou du matériel?". Réponse de la soit-disant attachée de presse "j'en sais rien....".

Agences, n'embauchez pas uniquement parce que le surplus de travail et la baisse des budgets vous oblige à staffer rapidement à moindre coût. Il existe d'excellent(es) attaché(es) de presse qui savent de quoi ils/elles parlent!

mardi 16 mars 2010

Les Do's and Dont's pour gagner un budget


LA WINNING ATTITUDE
Pour avoir vécu des appels d'offres dans les deux sens (agence/client), je me suis amusée à compiler quelques bonnes pratiques et attitudes à avoir pour gagner un budget et laisser la concurrence sur le carreau. C'est du vécu.

1/ LORSQUE VOUS RECEVEZ LE BRIEF : ne faites pas le malin en donnant l'impression d'avoir tout compris. Vous ne connaissez pas la culture de l'entreprise, vous avez sans doute des TAS DE QUESTIONS à poser. Faites le. Le client sera flatté que l'agence prenne autant de temps et d'énergie pour s'imprégner de son sujet.

2/ QUAND VOUS DÉFINISSEZ LES ÉQUIPES qui travailleront sur la recommandation et qui potentiellement seront chargées du budget, ne mettez pas ensemble des consultants qui se haïssent. Ça se voit comme le nez au milieu du visage même si tout reste politiquement correct (un regard, un geste....) tout est facilement decryptable. Or, le client veut une équipe COORDONNÉE et SEREINE.On ne vous demande pas de vous congratuler toute la journée les uns les autres en vous tapant dans le dos mais un minimum de bonne entente est OBLIGATOIRE. Un esprit d'équipe, ça se sent de suite ou pas...SI vous faites appel à des consultants externes pour ajouter des expertise métiers à votre recommandation, faites attention. Soit vous annoncez clairement que vous renforcez votre équipe avec des collaborateurs extérieurs, soit cela ne regarde que vous mais votre cuisine interne a tout intérêt à être soigneusement mitonnée. Le soit-disant spécialiste (du web, du marketing on line, de l'éditorial etc...) qui se pointe avec son air benêt et faisant mine de débarquer n'est pas crédible. Surtout s'il a bossé sa partie de reco dans son coin. Pas d'homogénéité dans une reco : c'est comme si vous présentiez un patchwork au client. Il n'a ni l'envie ni le temps d'assembler le puzzle.

3/ LA PARTIE STRATÉGIQUE. Le client a besoin de stratégie, soit, c'est bien pour ça qu'il est là. Mais une stratégie bien pensée et qui tienne la route. Si tout part dans des délires lyriques où le client se trouve perdu et n'y comprends pas un mot, c'est MORT. Trop de stratégie tue la stratégie. Donc : une stratégie simple, compréhensible avec des mots NORMAUX. Inutile de prendre le client pour un crétin, s'il ne comprend pas votre jargon de la com ou de la pub, il ne vous le dira pas mais vous attendrez longtemps avant qu'il vous rappelle. Pour mémo : une stratégie applicable ASAP, qu'il puisse expliquer en interne. Si c'est trop "high level" avec un festival de mots pompeux, il prendra la fuite car il va se demander comment il va s'y prendre pour mettre en place une telle usine à gaz. Il sera peut-être bluffé mais... FATIGUE après votre présentation. Et ne vous y fiez pas : à chaque fois que le client hoche la tête ce n'est pas forcément parce qu'il a tout pigé et qu'il pense que vous êtes pile poile en phase. Non, il tente d'assimiler votre présentation. Nuance. Donc : Choisissez un concept : 1 seul et tenez vous à cela.
les 40 pages de stratégie on s'en passera. Au final, le client n'aura rien retenu. 2/3 powerpoint c'est bien suffisant; mais encore beaucoup d'agence estiment la valeur de leur reco au nombre de pages.
N'oubliez pas que le client va voir entre 3 et 6 agences en moyenne. Si vous l'assommez d'éléments d'information, même s'ils sont HYPER STRATÉGIQUES voire INGÉNIEUX, au bout du compte il ne retiendra rien... et encore moins après 6 présentations. En revanche, si vous avez développé une idée phare qui colle bien à sa demande il se rappellera de vous.

4/ LES CRÉATIONS & ILLUSTRATIONS - S'il s'agit d'une recommandation de communication GLOBALE, il est impératif de montrer des créations de ce que vous pensez mettre en oeuvre : logo, site web, annonces presse etc...
Je me souviens d'une présentation où l'agence parlait de "refaire le logo totalement", l'une des demandes du brief. A la question "et vous avez un exemple"? la réponse "non" a suffit pour casser toute l'argumentation stratégique. La sortie c'est la porte à droite.
En revanche, ne tentez pas d'amadouer le client par une surenchère de créas de toutes les couleurs et dans tous les sens. Justement, ça n'a plus de sens. Le logo décliné en 15 couleurs, les pages d'accueil web avec tous les paysages les plus majestueux trouvées des banques de photos gratuites, une multitude de propositions d'invitations, un intranet tarabiscoté dans tous le sens et bien trop compliqué.... A la fin, le client se dit "ouf", il est à la limite de l'overdose créative. De toute manière si vous collez à sa demande, que vous ne faites pas de hors sujet et que vous avez développé une stratégie efficace, tout coule de source. Donc 1 ou 2 exemple(s) créatif(s) par discipline et POINT, on n'expose pas dans un MUSÉE.
N'ayez aucun regret : ne vous demandez pas ce que va faire le client avec vos créas si vous n'êtes pas sélectionné. Bien sur : il les utilisera comme bon lui semble. Il fera un best of de ce qui lui a été présenté et s'en servira DE TOUTE FAÇON.

5/ LE PLAN D'ACTIONS/RETRO PLANING
Après une bien belle présentation de 279 pages sur rétro projecteur, l'agence semble dire "ouf, ça y est, on en voit le bout".
Donc nous avons passé la strat, les moyens, les outils je passe toute la panoplie des fameux OUTILS DE COM, on a montré des exemples, le client acquiesce, à 'l'air content.... et c'est bien là où il ne faut surtout pas baisser son niveau de vigilance.
Car après tout ce menu, le client voudrait bien le digérer. Il se demande "et tout ça, on s'y prend comment pour le mettre en place"?
Car pour l'agence, c'est évident, elle va tout gérer en temps et en heure et pas de souci Monsieur le client. Mais lui, il vient de prendre une avalanche de propositions d'opérations sur le nez. Il trouve sans doute cela génial mais... ET APRÈS, ON FAIT QUOI?
Et je vois souvent des agences passant directement au fameux BUDGET, sautant allègrement la case "rétro-planning/plan d'actions", l'opérationnel, QUOI!

6/LE BUDGET
Le point final, le résultat de tout votre travail. Beaucoup d'agences se sentent gênées à ce terme et passent rapidement sur ce point fondamental.
NON! il faut DE-TAIL-LER. Le client comprend très bien que tout ce que vous lui avez présenté a un coût, alors défendez-le, expliquez-le, décortiquez-le si nécessaire.
Il faut mettre en avant le temps que vous allez passer et le professionnalisme de l'agence. Un budget trop bas : c'est louche. Le client pense fort à propos qu'il ne sera pas servi dans de bonnes conditions. Il a raison, une agence qui propose des budgets low-cost va : soit sous-payer ses collaborateurs qui du coup exécuteront leur travail avec peu d'engouement, soit n'arrivera pas à gérer convenablement son business et une agence mal gérée n'est pas une agence saine pour son client. DANGER au bout du tunnel. Si le client dit qu'il peut trouver aussi bien pour 30% en moins, TANT MIEUX POUR LUI. Laissez-le aller tenter la garnde aventure du low-cost, il reviendra 6 mois après sur un autre appel d'offre, tout penaud.
Placez-vous dans une fourchette haute, voire un peu au-dessus du budget prévu afin de mieux négocier. Vous êtes PRO donc c'est NORMAL. Mais ne cassez pas le plafond, le client vous traitera de PRÉTENTIEUX.

7/ APRÈS LA PRÉSENTATION
Ne léchez pas les bottes au client pendant des heures en tentant de lui extirper des tas d'infos pro ou perso inutiles. Ça ne le flatte pas, ça le gonfle.
Soyez pro jusqu'au bout : une poignée de main ferme et au revoir, c'est bien suffisant. Vous n'êtes pas obligé de faire visiter vos bureaux de la cave au grenier pour montrer à quel point vous êtes beaux et bien installés. On verra plus tard.

Ouf! vous avez passé avec brio toutes ces étapes angoissantes. FI-NI! Alors si vous avez été pros, dans une semaine vous serez shortlistés et repartis pour un tour... BONNE CHANCE!

vendredi 5 mars 2010

A QUAND un retour à la normale des budgets relations presse/relations publiques? LA FOIRE AU GRAND N'IMPORTE QUOI


Première crise de ma carrière en 91/92. Agrès une ascension fulgurante, l'éditeur de logiciels de CAD CAM pour lequel je travaillais se prenait une énorme claque. Je ne compte pas en 20 ans d'activité, les vagues que j'ai vues passer; ce ne sont plus des vagues mais un tsunami. 1991 : j'atterris dans une agence alors connue pour être pionnière dans le domaine des réseaux d'entreprises. On étaient hilares toute la journée mais on travaillait dur. Je gère environ 5 budgets à 3000 Euros chacun. Nous ne prenons rien en dessous de 20 000 Francs (environ 3000 Euros).J'y fais mes armes pendant plus de 4 ans, arpente le terrain, me fais les dents sur les techniques de com. Puis je m'en vais vers de nouveaux horizons encore plus fructueux. En 2001, Bulle Internet : les dollars se brassaient à la pelle et les agences se gavaient. Issue de ma culture IT, j'assiste à ce phénomène quasi paranormal. Je propose à la grande agence pour laquelle je travaille à l'époque d'approcher les start-up Internet, elle me rigole au nez. Verdict : budgets trop peu importants (moins de 30 000 Francs par mois, environ 4500/5000 euros HT). Soit. C'est moi qui prends la fuite et qui vais porter la bonne parole ailleurs. Les budgets affluent. Directrice de clientèle et manager d'une équipe grandissante, je n'arrive même plus à répondre aux appels d'offre locaux et étrangers. On se frotte le mains. La moyenne des budgets est des 5000 euros, et ce, HT. Re-claque en 2002/2003 : la bulle Internet nous lâche, le high-tech suit à grandes enjambées. Pas une seule journée où l'ont n'ait pas un dénoncement de contrat. Re-dégringolade. Ca reprend plus doucement en 2005. 2006 : Je gère avec une excellente équipe, la communication externe d'une des plus grosses entreprises d'informatique au monde, du corporate, en passant par le BtoB et le consumer IT. On "facture" bien mais on est en overservicing permanent. Bref, pour environ 800 KEuros, on peut. 2009 : le client demande un réajustement des honoraires. Une autre "grosse" agence accepte une baisse de 20% des honoraires... elle veut afficher la marque à son tableau de chasse. Galère. Aujourd'hui, une agence ne courre plus après un client qu'elle a ciblé pour son intérêt, elle courre après un budget "en plus". C'est "LE" budget qui fera qu'elle ne se plus dans le rouge. Tout est permis comme au catch. Les coups bas surtout. Le client vogue sur la crise, il est Maître de la situation et peut TOUT demander.TOUT et surtout N'IMPORTE QUOI. L'agence n'ose pas dire NON. On est dans une relation perverse où la communication est devenue "échangeable à la demande". Les gens avec On ne vend plus de la communication, on se retrouve sur un marché de vendeurs de tapis à la criée. Tout est bon pour remporter LE CLIENT : 3 mois gratuits "pour tester", 1 consultant en plus "gratos", on a même vu des facturations en fonction de retombées. Paroxysme de l'anti-déontologie du métier. En 2010 j'ai vu des "pseudo clients" cracher sur des montants d'honoraires de 1000 Euros par mois en consumer "c'est trop cher!". Quand une agence (de taille moyenne voire de grande taille désormais) s'arrache avec succès un budget de 3000 Euros, on ouvre le Champagne. On serait plutôt vers les 2500Euros d'ailleurs pour une équipe de 2/3 personnes. 3000 Euros..... moins qu'il y a 20 ans.... avec en prime : 2 fois plus de travail, 2 fois plus de stress et 3 fois plus d'angoisse de perdre le budget. On nous demande en plus : de gérer la communication interne, de rédiger les discours des DG.... , avec en sus un reporting PERMANENT, tout cela ALL INCLUSIVE!!!!
Messieurs les dictateurs de la Finance, rois des marchés mondiaux, quand nous donnerez vous à nouveau notre chance, vous qui manipulez tout? Quand allons nous pouvoir à nouveau exercer notre profession dans des conditions normales???

mercredi 24 février 2010

Quand la com se veut ULTRA STRATEGIQUE


Tout au long de ma carrière j'ai du penser et repenser mes recommandations afin qu'elles adhèrent à la demande et aux attentes du client. J'avoue avoir usé et abusé dans mes recommandations de termes à tendance marketing com "qui font bien" et qui donnent l'impression que la communication est définitivement une science bien à part que l'on ne peut pas inventer. Il faut être un PRO-FES-SIONNEL!

C'est une équation difficile à doser : j'ai pesé, sous-pesé la bonne dose à intégrer dans la recette : stratégie/ terrain et/ou stratégie/pragmatisme au gramme près. Il faut faire "intelligent" sans faire trop "pompeux" et donner l'impression qu'on est au-dessus de tout. Une fois cette recette chimique appliquée, nous voilà enfin dans les nimbes de la fameuse STRATÉGIE.

Car tout professionnel de la com qui se respecte aspire à devenir au plus vite un "spécialiste, féru de stratégie". Quand on est un stratège, tout change : on vous voit autrement, on vous respecte, on vous demande votre avis.... bref, vous entrez au Panthéon de la com...

Pour ma part, j'ai passé beaucoup de temps à faire redescendre les gens sur terre (clients et équipes). Même si j'ai flirté avec les hautes sphères de la stratégie en essayant tout simplement de décomplexifier un sujet que mon client pensait être complexe je suis toujours restée les deux pieds bien ancrés sur terre.
Hé ho!!!!.... revenez amis stratèges.... nous sommes dans la RE-A-LI-TE .... on veut des résultats, on veut du ROI, on veut du CON-CRET!!! d'autant plus dans cette période difficile où pour chaque Euro investi on veut 2 Euros de retour sur investissement.
Irez vous invoquer la Déesse Stratégie quand les templates de fin de mois seront vides de résultats?

Soit : le client a une problématique. Soit : il attend de nous qu'on l'aide et qu'on lui souffle à l'oreille la combinaison gagnante pour à la fois "épater" son patron et obtenir des résultats fiables et quantifiables (donc le ROI escompté).

Mais qu'est la communication aujourd'hui ? selon moi 10%/15% de réflexion stratégique et 80% de terrain. Soyons clairs : seul le résultat compte, seul le CA que l'on va aider à générer est important dans un monde où tout est business. ET c'est NORMAL.

Et pourtant..... après 20 ans dans la com' je continue à en apprendre tous les jours. Je viens de m'immerger, à l'occasion d'un appel d'offre "corporate" que j'ai mené, dans une véritable encyclopédie de la pub/com/RP/marketin/web. Depuis,je me sens beaucoup plus intelligente... heureusement!

En 2 jours j'ai réussi à faire un best of des termes les plus pompeux qui puissent exister dans nos métiers :
- je me suis paumée dans le "mood board" sans jamais y retrouver l'entreprise que je représentais ni ses valeurs
- ... Sans savoir vraiment quel était le "gage de statement"...
- ... Dans le brand book, je me suis perdue dans les détails identitaires de la marque, sensés réécrire l'histoire de l'entreprise (qui n'a pourtant attendu personne)
- ... j'ai appris que l'avenir est une longue histoire est que le passé est une force d'avenir formidable (help Mrs IRMA ET TA BOULE DE CRISTAL)
- ... mais qu'au niveau du wording ca ne le faisait pas....
- heureusement qu'ils m'ont proposé des "leviers d'efficacité" pour une approche budgétaire somme toute conséquente....

Tout va bien; je vais faire enfin parvenir à faire rentrer le "top of mind" de la marque et faire rayonner sa promesse;

Ouf! quelles journées !!! après tous ces cours en live, je vais enfin pouvoir rédiger des propositions intelligentes!

vendredi 19 février 2010

Massage pour les Grands Malades du Stress


La communication est une source IMMENSE de STRESS, c'est bien connu. Comme je n'ai pas envie de ressembler à la dame de la photo, j'ai testé un institut formidable.

N'y aller pas si vous envisagez du massage-papouilles-gentillettes. Pas de bla-bla, la conversation comme chez le coiffeur n'est pas de mise. On est là pour bosser efficace (eux) et se détendre efficace (moi). Là, c'est du VRAI massage chinois et ça ne rigole pas. C'est parfois impressionnant mais c'est bluffant. Pas de chichi, que de l'efficace.
Atmosphère zen, accueil agréable (n'oubliez pas votre dico de chinois)et des tarifs battant toute concurrence : 1 heure de massage corps 38 Euros
L'OR BLANC
7, rue du Maine
75015 Paris
Tél 01 40 47 65 85

mercredi 17 février 2010

Business Attitude : Comment être à la fois Manager et Mère Poule?



Manager ET Mère Poule. C'est un peu moi.
J'ai suivi moult séances de formation et de coaching en management, mon employeur voyant sans doute en moi un potentiel important!?
Je suis Manager.
Je ne l'ai pas appris dans les livres mais sur le terrain. Je pense qu'un bon professionnel qui évolue dans sa carrière et qui atteint un niveau d'expertise certain évolue naturellement vers du management. Mais être Manager pour dire que l'on est Manager est une autre attitude. Que je fuis.
On m'a toujours dit qu'un manager n'est pas là pour être aimé. Mais quel mal y a-t-il à être un bon manager et être apprécié?
Je jette un oeil sur le feedback de mes équipes lors des évaluations annuelles et je m'auto congratule :
- Parfaite connaissance de son métier.
- Véritable valeur ajoutée pour son équipe et son client. Sait évaluer les forces des personnes et les capitaliser.
- Manager "visionnaire" et créatif. A la fois proche de ses équipes et des préoccupations/objectifs de ses clients dont elle sait anticiper les besoins.
- Bonne analyse des situations auxquelles elle apporte des réponses concrètes qui permettent de générer rapidement des résultats.
Mes zones d'amélioration :
- Être plus organisée!
- Éviter de travailler en mode "charrette", les autres ont du mal à suivre.
- Va dans plusieurs directions à la fois, devrait mieux se structurer.
- Son management devrait être moins impulsif !!!
- Devrait mieux distribuer les taches.
Bon, d'accord, j'avoue!
Je suis peut-être un manager "visionnaire" (j'aime ce terme). J'aime aller vite pour apporter des résultats concrets et efficaces.
Manager, c'est un métier. C'est obtenir que le travail soit fait dans les délais et que les objectifs soient atteints. Notamment dans une agence américaine où "rentabilité" est le maître mot.
MAIS....
je suis également Mère Poule.
Antinomique! une hérésie! selon les coachs en management. Non, je ne suis pas dans la norme ISO 9000 V2000. Pour moi le management n''est pas une science mais un art. Un art personnel, personnalisé.
Tout se fait alors avec moindre tension et stress. Quand une équipe est soudée, on travaille bien, on travaille mieux. Quand on sait que son manager est en support et qu'on peu lui parler sans crainte, partager, c'est toute une équipe qui en bénéficie. Et le résultat est là.
Je ne suis pas "maîtresse d'école avec mon stylo rouge et ma baguette. Mes collaborateurs sont des professionnels impliqués dans leur travail et des grandes personnes. Je sais qu'ils fournissent du travail de qualité car je leur laisse l'autonomie nécessaire pour qu'ils s'épanouisse et qu'ils aient envie d'aller plus loin. Je leur fixe des objectifs, acceptés, je mets les moyens (et mon support)à leur disposition.
Et surtout, je leur ai transmis ma PASSION de mon métier. Tout est là. Il est bien d'appliquer des règles mais sans passion rien n'est possible.
Je donne toujours la chance à chaque collaborateur. Je lui fais confiance. J'ai parfois vu des "jeunes recrues" suer de trouille car je les lâchais dans l'arène peu de temps après leur arrivée en leur disant qu'ils étaient capables, malgré leur jeune âge et leur courte expérience. Je ne me suis jamais trompée.
Tous ont bien réussi et ont acquis en un temps record la confiance nécessaire pour évoluer rapidement. Ils/elles ont tous aujourd'hui de beaux postes.
Je suis donc Manager, Mère Poule et Cascadeuse... un beau programme, et peut-être un casse-tête pour ceux qui ne me connaisse pas? Il faut tester pour approuver..

dimanche 14 février 2010

Tous victimes de la guerre de l'OVERSERVICING

,
L'OVERSERVICING (pour les néophytes : travailler plus (en heures) que le budget prévu et facturable au client) est le nerf de la guerre des agences ET des clients. L'overservicing est un cercle vicieux qui a toujours mis les parties prenantes mal à l'aise et qui n'en finit plus d'être encore plus OVER-OVER-OVER avec la crise. D'un côté, les équipes de consultants ont peu d'autonomie "diplomatique" pour dire NON au client (vous vous voyez dire : "stop! j'ai dépassé mon quota d'heures, j'arrête!" alors qu'un lancement de produits vous oblige à travailler pour votre client bien plus que prévu et que l'entreprise compte sur votre savoir faire et votre professionnalisme?. D'un autre, ces consultants savent qu'ils vont se faire taper sur les doigts par leur chef d'équipe ou la maison mère (généralement les UK ou les US qui ont un tableau Excell à la place du cerveau). On leur reprochera et cela pénalisera leur évaluation annuelle. Leurs managers, dans les hautes sphères de la hiérarchie, ont généralement dépassé depuis longtemps l'estime du client, je veux dire que le client n'a plus de nom, c'est "X KEuros" (à part quelques cas particuliers). Ils sont devenus des "financiers de la com". Bien sur, la communication est un business, on leur demande d'avoir des équipes rentables : 1 heure travaillée = 1 heure facturée. Cela relève de l'utopie. Les honoraires mensuels définis au départ prennent peu en compte l'évolution de l'entreprise dans sa communication. Une entreprise vit, évolue, change, c'est pour cela qu'elle est intéressante et qu'elle communique. Ses besoins, ses objectifs de croissance et sa communication aussi par définition.
Or, un budget mal évalué et mal négocié engendre fatalement de l'overservicing. Mais peut on blâmer le client d'avoir négocié et l'agence d'avoir accepté? Quelques managers iront même jusqu'à culpabiliser le directeur de clientèle ou le directeur conseil en charge de l'équipe... et de son client : "c'est à toi de dire NON" et/ou au choix "c'est à toi de faire en sorte que tes consultants soient plus efficaces". Efficaces ou manipulateurs? Efficaces ou menteurs? Le client n'est pas dupe. Efficaces ET rentables ET tout cela avec la même QUALITÉ. Les équipes ne font plus de la communication, ils font du travail à la chaîne. La QUALITÉ...encore un autre mot MAJEUR. Les agences défient chacune toute concurrence en terme de QUALITÉ auprès de leur clients: qualité des consultants, qualité du travail pratiqué, qualité du travail rendu, qualité des messages, qualité des contacts, qualité des recos.........ouffff! D'un autre côté, je trouve que délivrer de la QUALITÉ est quelque chose de tout à fait NORMAL. Le consultant (donc qui véhicule l'image de l'agence) doit être IRRÉPROCHABLE - et pas cher et pas enquiquinant et corvéable à souhait et sans stress SVP. Moi je dis ! BRAVO, si vous trouvez ce tout-en-un dites le moi, ce n'est plus un humain qui a une vie normale avec une vie perso, c'est juste un mutant et j'aimerais bien le rencontrer. Mais je parle beaucoup de l'agence.. qu'en est-il du client?
Il veut donc payer moins pour avoir plus, et tout cela avec la qualité qui vient ficeler le joli paquet cadeau.
Il ne veut pas savoir ce qui se passe au sein de l'agence, il veut du travail RAPIDE ET BIEN FAIT. Qu'il se rassure, il l'aura. Mais point trop n'en faut. En chargeant trop la mule, il sait pertinemment qu'il devra faire des concessions. Mais il ne le dit pas. Il flatte la mule (son/ses consultant(s), se fait aimable pour obtenir gain de cause (et résultats).
Nous sommes donc au coeur d'une guerre des nerfs, des budgets, mais il y a une belle part d'affect dans cette bataille.
Le client sait jusqu'où il peut décemment aller et l'agence sait pertinemment que même si elle dépasse le temps alloué à la gestion du compte, un budget est un budget (et une référence) et en ces temps de crise, on ne fait pas trop la fine bouche.
Nous sommes face à plusieurs "effets de styles" dans ces relations gonflées d'affect, car il existe une relation forte entre l'agence et son client et vice versa, l'un étant interdépendant de l'autre. Les UK/US ont du mal à comprendre notre manière de fonctionner à nous, les Français. N'étant pas dans l'affect mais dans l'ultra rationnel, leur façon de penser la communication est bien différente. Mais n'ont ils pas raison?
Nous sommes donc tous des victimes de l'overservicing.
On m'a souvent reproché de ne pas suffisamment savoir le réduire. Mais le ZERO OVERSERVICING n'existe pas, n'a jamais existé et n'existera jamais. On m'a souvent dit que je gérais moi-même des tâches qui pouvaient très bien être gérées par des ... plus juniors (car je coûte plus cher de l'heure!). Non Monsieur, non Madame. Je préfère supporter mes équipes, être sur le terrain, mettre les mains dans le cambouis lorsque cela est nécessaire. C'est ma façon de fonctionner. Et je préfère la qualité au "ni fait ni à faire". Je ne suis pas un cost killer même si je sais gérer mes budgets et mes plannings. C'est pour cela que je garde des relations "affectives" avec mes anciens clients et mes équipes. C'est selon moi bien plus important que l'Overservicing...
Cela étant dit, j'aime le stress et l'intensité du travail en agence, c'est ma drogue à moi. Ne serais-je pas devenue moi-même une grande malade de l'overservicing?

samedi 13 février 2010

La communication sur le handicap, elle peut même être joyeuse!


Toute les grandes entreprises s'y sont mises. Mais la communication autour du handicap reste difficile. La campagne TV Adia mettant en scène des employés en situation de handicap et travaillant "comme les autres" était, selon moi, excellente et innovante. Mais le tabou reste là. Le handicap fait peur car tout un chacun se projette dans cette situation et la fuit. Bon nombre d'entreprises cotisant à l'Agefiph se targuent de "faire le quota" mais c'est plus par obligation que par réelle implication. Bref, la démarche handicap reste vague, mal communiquée et souvent mal appliquée, à part quelques exceptions.

J'ai vécu une toute autre dimension en gérant une campagne de médiatisation pour l'un des plus grands constructeurs de produits IT. Hewlett-Packard, pour ne pas la nommer,est fortement impliquée dans le handicap. Et pas uniquement par "obligation" mais par "devoir civique".
J'ai démarré cette campagne de communication en amont des JO de Pékin de 2008. HP comptait parmi ses salariés grenoblois un ingénieur, connu pour son expertise dans les questions de sécurité réseaux. Vincent est pongiste. Et cas particulier : il est dans un fauteuil roulant. Vincent Boury affiche un palmarès impressionnant : Champion de France en 1990, il a gravi les échelons. Il est Vice champion du Monde et numéro 1 mondial depuis 2007. 20 heures par semaine d’entraînement physique et mental sont nécessaires à Vincent pour se préparer à la compétition et viser la plus haute marche du podium à Pékin.
Soit, HP a entre les mains un atout de choix pour se placer, elle aussi, dans les hautes marches du podium de la communication sur le handicap. Mais ils ne gèrent pas Vincent comme "la superstar d'HP handicapée", d'ailleurs ce n'est pas le genre de la "maison".
Je dois donc mener pour lui une campagne de médiatisation. Je vois arriver un Vincent tout sourire, un peu gêné qu'on s'occupe de lui comme un VIP. Il n'a ni rancoeur concernant son état, ni sautes d'humeur, il est uniquement venu là parce qu'il est passionné de tennis de table et qu'il à la rage de vaincre. Il est heureux de vivre, d'ailleurs il veut vivre "comme les autres", même si les infrastructures françaises font que lorsqu'on est en situation de handicap, tout devient plus difficile.
Je n'avais jamais été confrontée au handicap de la sorte. Vincent m'a donné une belle leçon de vie. Il a été brillant lors des interviews, même s'il a été un peu trop timide et un peu trop humble...
Nous avons bien ri (le fauteuil de Vincent sur le plateau de Canal + reculait, il s'agrippait à la table.. et personne ne s'en est aperçu!), trinqué (même si Vincent ne boit que du jus d'orange (pas d'alcool, son coach lui interdit
Ah! si la communication sur le handicap pouvait toujours être ainsi, je re-signe pour une autre saison!

http://www.youtube.com/watch?v=q4I85SBRaLE

vendredi 12 février 2010

Issey Miyake et ses Pleats Please, une notoriété spontanée, un cas à part





Issey Miyake et ses fameux Pleats Please représentent pour moi un cas de communication atypique.

En quelques mots : Les Pleats Please sont des vêtements qui ont la particularité d'être coupés dans une matière polyester dotée de « mémoire ». Une fois plissés et imprimés, c’est pour toujours, quel que soit le nombre de lavages en machine. C'est un tissu fantastique mis au point pour Issey Miyake par le fabricant Polytex.

A chaque saison, Miyake présente des collections impressionnantes tant par les formes que par les couleurs ultra chatoyantes.
Les tailles des Pleats Please ne veulent pas dire grand chose. Une "femme 36" peut porter du 2, 3, 4... La marque s’assure que chaque femme peut porter le vêtement. Il n'est pas conçu uniquement pour les femmes minces mais aussi pour les femmes de tailles normales et les femmes rondes. Et ce sont les mêmes modèles pour toutes. Le tissu des Pleats Please est trois fois plus large avant d’être plissé. Cela assure une élasticité et signifie que des femmes de toutes tailles peuvent le porter.

Les Pleats Please, qui ressemblent à plat à des sortes de crêpes gaufrées
ont leur aficionados, de véritables fans qui collectionnent religieusement les modèles et les couleurs. La particularité de ces vêtements est qu'il ne se démodent pas. C'est un concept totalement unique qui existe depuis 15 ans. Le style est toujours le même et il est pourtant indémodable.

Les Pleats Please représentent une culture et une philosophie encore plus que le Luxe en tant que tel. Ils sont intemporels et font partie du vestiaire contemporain.

Les Pleats Please font partie des marques qui bénéficient d'une notoriété spontanée. A part les incontournables défilés et un joli site, nul besoin pour Issey Miyake d'engager des campagnes magistrales pour vendre ses Pleats Please. Il bénéficie d'une notoriété due à un style. Les femmes se retrouvent dans ses vêtements, c'est un style personnel et qui personnalise totalement le sujet qui le porte. C'est une femme bien dans son style et qui affirme sa personnalité.
Les Pleats Please, c'est un signe d'appartenance et c'est bien plus important et encore plus fort que n'importe quelle campagne de communication.
Un cas à part.

jeudi 11 février 2010

Quand la communication "Développement Durable" est un mal nécessaire... Pardon Monsieur Clooney!!


NESPRESSO était en retard en terme de communication sur le Développement Durable. En juillet dernier, branle bas de combat : pour ne plus être accusée de ne s'occuper que de Dollars et d'Euros l'entreprise annonce toute une série de mesure en faveur du développempent durable : Recyclage des capsules, production certifiée Rainforest Alliance, réduction des émissions de carbone.... Enfin! on croit que l'entreprise s'intéresse à l'environnement et au commerce équitable. Moi, lorsque je vais religieusement acheter mes capsules au sublime magasin de la rue Bonaparte, j'admire le luxe de l'endroit, la noblesse des matières qui font de ce magasin un "temple du café", l'accueil VIP et je ne rechigne pas lorsqu'on m'offre un petit café au bard du Club avec un excellentissime carré de chocolat...
Tout est ici formidable... sauf que....
J'ai eu la chance de mener des campagnes de communication dans le développement durable, la responsabilité sociale de l'entreprise et j'ai vraiment aimé ce que j'ai accompli. De ce fait, je suis sensibilisée (et sensible) au recyclage et à toutes les actions dans ce sens qui aident un tant soit peu à préserver notre planète (même si on est loin du compte)!
Et là, je dois dire que je reste assez dubitative quant à la campagne "ecollaboration Nespresso". Pourtant menée à grand renfort de pub, RP, com clients & co, on aurait pu penser que les actions suivent...
- Soit, Nespresso a implanté dans ses magasins un endroit spécial dédié au recyclage des capsules (poubelle en acier brossé, poubelle pour récupérer les sacs, teck ciré au mur... très classe le recyclage!)
- J'amène religieusement mes gros sacs remplis de capsules usagées, j'ai du café plein les doigts, c'est lourd et c'est contraignant mais au moins j'ai l'impression de faire ma BA... même si Nespresso conseille d'ACHETER les boites de recyclage chez eux, environ 15 euros (ils pourraient nous en faire cadeau), même si je n'ai jamais un bon de réduction sur mes achats de capsules (le haut de gamme se paye)... j'ai bonne conscience... et Nespresso compte sans doute là-dessus : LE DEVOIR DE L'ECO-CITOYEN - ensuite s'ils gagnent encore sur le recyclage de leurs capsules, je ne veux pas le savoir...
- Très bien tout ça : sauf que lorsque je passe en caisse et que la charmante vendeuse met mes boites de capsules dans un superbe grand sac en papier aux couleurs Nespresso et qu'elle insère le ticket de caisse dans un non moins élégant petit carnet en papier siglé N.... là ...
On recycle d'un côté et on "bouffe" du papier de l'autre...
Quel ne fut pas l'air déconfi de la vendeuse lorsque je lui dis : "non, j'ai déjà un sac, et ce n'est pas la peine de mettre le ticket de caisse dans ce superbe carnet à rabat..."
Si Nespresso veut se lancer corps et âme dans une véritable lutte en faveur du développement durable, il ne suffit pas de le faire croire en communiquant à grand renfort de budgets com... il faut le MONTRER!
J'ai la désagréable impression qu'il s'agit d'un mal nécessaire pour NESPRESSO... Pardon Monsieur Clooney et Pardon Monsieur Nespresso !

La Communication par le Chocolat? Miam!





Le Chocolat, incontournable Plaisir, se fait Art.... Un regroupement de personnes alléchées m'a attirée au détour d'une rue. La devanture de Patrick Roger Chocolatier inscite au pêché. Voici un chocolatier qui sait communiquer son Art et son Amour du Chocolat à travers ses créations... Nul besoin de lancer de grande campagne de com, son magasin de la rue de Rennes attire les gourmand(e)s comme un aimant... Il a créé une série de danseuses aux formes girondes et aux poses quelque peu sensuelles. De véritables oeuvres d'arts...

http://www.patrickroger.com/fr

mardi 9 février 2010

Vous avez demandé du BUZZ?

J'entends régulièrement la même requête de la part de clients (petits et grands) "il faut créer du buzz" autour d'un produit, d'une marque... Le BUZZ! le mot est lâché... le mot majeur et incontournable de la décennie dans notre univers palpitant qu'est la communication. Le MUST du vocabulaire. On dit BUZZ comme on dit IPHONE, IPOD, ePC, WEB.... bref, le BUZZ est le signe distinctif, celui qui prouve que vous êtes dans la com' nouvelle génération, celle qui est gagnante, gratifiante et surtout "qui paye" sur tous les plans.
Mais qu'est ce que le buzz? comment le programmer? comment le mettre en oeuvre? comment en quantifier les résultats? quand commence t-il et quand se termine t-il? bien des questions auxquelles la majeure partie des professionnels interrogés auront du mal à répondre.
Quand on parle de buzz, on reste souvent très vague dans la stratégie de communication. Certains proposeront du pure web, d'autres des opérations plus "classiques" associées à des opérations on-line. Il n'y a pas de règle, tout dépend du produit, des objectifs et... du budget alloué!
Moi, pardonnez mon esprit terre-à-terre, je préfère répondre : du buzz? OK.. mais quels sont vos véritables objets qualitatifs et quantitatifs? sans ces données précises, il me semble hasardeux de mettre en oeuvre quelle campagne de buzz qu'il soit.
Le buzz va t'il passer par les RP? des campagnes de pub web? du teasing on line? une opération de relations publiques? du marketing on-line ciblé?
Reste à trouver des messages clé qui révéleront la valeur exclusive/exceptionnelle du produit ou de la marque...
Quant aux aures questions pourtant essentielles : quand le buzz va-t-il "prendre" et quand va-t-il se terminer? Difficile d'y répondre précisément à moins d'avoir une boule de cristal sous la main. Car le buzz peut "prendre" rapidement ou plus lentement.. en fonction de la réception du message par les publics visés et des opérations adéquates mises en place. ET des opérations de communication "ratées" peuvent faire encore plus de buzz que d'autres mieux "pensées" mais plus banales. Les râtés font toujours rire et servent de cas d'école. Une aubaine pour les spécialistes de la toile qui se forwardent l'information. Et l'info fait le tour du monde comme une traînée de poudre...
Donc du BUZZ, merci, mais vous m'en donnerez juste une pincée mesurée...!

Qui suis-je?

Ça fait 20 ans que je suis dans la com.... 20 ans soit la moitié de ma vie... serais-je devenue une "super experte"?

Je ne revendique pas de "titre ronflant". Je n'ai jamais été une maniaque de la carte de visite. Et la com, c'est un métier de terrain où l'on apprend sur le tas et au contact des autres. Je suis juste une fille (une femme? mon Dieu je n'ai pas vu le temps passer...)qui aime son job. Bon, j'ai laissé tomber les mini jupes (fort conseillées à l'époque car outil de base de l'Attachée de Presse qui se respecte) pour des tenues plus sophistiquées et je traque la ride car dans notre profession, même si vous êtes une super pro, l'apparence compte toujours autant. Bref, il faut faire attention au fond comme à la forme dans TOUT.

Et puis 20 ans.... Ça veut dire : j'ai trouvé mon équilibre, je suis bien dans mon job, car je sais beaucoup de choses (même si on apprend perpétuellement) et j'ai vécu beaucoup d'expériences. Je peux profiter de la vie et en même temps donner le meilleur aux missions que l'on me confie car je me prends moins la tête. Va de retro le stress et l'angoisse.

Quand je m'adresse à "des petits jeunes" fraîchement recrutés dans ce secteur de dingues qu'est la com, je m'amuse toujours à lâcher quelques souvenirs qui les laissent pantois. C'est le bizutage...

Oui : à l'époque on envoyait les enveloppes contenant les invitation avec l'adresse manuscrite et le timbre collé avec la langue (peut-être sexy mais au bout de 200 on n'en pouvait plus).
Non : on n'avait pas d'Internet et pour parler à nos CHERS journalistes, on utilisait le téléphone ou on se déplaçait...
Oui : j'ai commencé sur les premiers MAC après avoir longuement utilisé les machines à écrire électriques et le Tipex
Oui : j'ai plein de copains journalistes maintenant influents parce que moi, je me DÉLAÇAIS
Oui : j'ai appris sur le tas et le terrain ne m'a jamais défrisé (la preuve)
Oui : j'ai pesté des jours et des jours contre mes clients et ces satanés journalistes prétentieux qui nous posaient des lapins et n'acceptaient de voyager qu'en Première (mais ça, ça existe toujours...)
Oui : j'ai travaillé pour les plus grandes entreprises high-tech du marché sans compter mes heures ni mon implication
Alors un fois bizutés, les cocos n'essayent plus de m'apprendre mon métier mais ils pensent..... RESPECT!

Ces 10 dernières années, mon métier à beaucoup changé. J'ai naturellement évolué vers : plus de stratégie, plus de management, plus de développement..... Plus de tout...
Les mots "overservicing", "ROI", rentabilité, deadlines, budgets, reporting ont pris le dessus, parfois sur la qualité.
On en fait plus de la com pour se faire plaisir mais pour faire du business. Et ce n'est peut-être pas plus mal. Ça renforce les problématiques de communication et fait travailler encore plus mes neurones.

Et le Web.... ce fameux Web où je me suis plongée pour un client, un des premiers fabricants américains de PC .... J'ai encore tout appris sur le terrain : les webcasts, les vidéos pour l'intranet, les clips, les relations avec les réseaux sociaux, les super bloggers, les influenceurs du Web...... j'ai modifié le contenu de mes écrits, j'ai adapté ma manière de travailler à ces nouveaux diktats.
Super, il n'y a rien de plus ennuyeux que de faire toujours la même chose.

Non, je ne veux pas devenir une super bloggeuse, je veux juste partager mes envies, mes idées, mes visions... et puis la communication, le high-tech, le corporate c'est bien mais comme j'aime aussi la déco, la mode et que je suis maman, je vais faire de ce blog un blog multi intérêts.

Voila, en résumé, C'est un peu moi.